Physiothérapie (Kiné)

La physiothérapie est une pratique classifiée dans la catégorie des spécialité paramédicale, mais dont le bien fondé est démontré dans de nombreuses maladies. Elle utilise différentes techniques qui sont qualifiées de passives ou actives.

La différence ?

Passive : le patient est mobilisé (bouger) par le praticien (ex : massage) « thérapies manuelles et manipulations ».

Actif : le patient effectue les exercices que le physiothérapeute lui demande de réaliser, ce qui correspond à des exercices de rééducation.

Le physiothérapie utilise encore bien d’autres formes de thérapies pour notre corps. Par exemple, elle combine des outils thérapeutiques s’inspirant des médecines orientales ; telles les ventouses, ainsi que des pratiques plus « occidentales » ; telles les ondes de choc focalisées. Nous ne pouvons pas présenter une liste exhaustive. Mais, l’important est surtout d’effectuer les auto-exercices préconisés/recommandés par le médecin ou le physiothérapeute. Ainsi que d’avertir son médecin ou son physiothérapeute en cas de dégradation de son état.

La physiothérapie renforce le corps ; les muscles, les os, etc. Parfois, elle « contourne » le problème. Par exemple, pour un problème d’épaule douloureuse, il est parfois nécessaire de se muscler le dos. Elle permet également de rééquilibrer son corps. Il est vrai que parfois, nous avons des parties du corps symétriques (ex : les bras) dont l’une est plus musclée que l’autre, ce qui peut entraîner des problématiques et des douleurs. La physiothérapie propose des exercices pour régler ces situations.
La physiothérapie si elle est proposée de manière passive, peut également être source de détente et de bien-être. Ainsi, par le massage, elle dénoue les crispations de certains muscles tendus.
Elle peut également être pratiquée dans l’eau chaude, ce qui à l’avantage dans certaines problématiques de détendre le muscle par la chaleur et donc d’effectuer des mouvements plus « intenses ».

Une séance dure environ 30 minutes, durant laquelle le patient effectue les exercices ou bénéficie des thérapies. Le physiothérapeute reçoit une ordonnance médicale, pratique ce que le médecin lui a recommandé de faire et vérifie que l’état ne s’est pas aggravé. Il peut toutefois réévaluer la situation et compléter le traitement sur sa propre initiative, pour autant que la prescription soit dans les grandes lignes respectées et que le traitement soit bien supporté. Il est en constante communication avec le patient et le médecin afin de les tenir les deux au courant des progrès du protocole de soin mis en place.

Il est nécessaire que le patient s’entend bien avec le physiothérapeute avec lequel il va travailler. Cela augmente les chances de guérison.